(Download) "Le sacrement de mariage" by Abbé Jean-Claude Pompanon # eBook PDF Kindle ePub Free
eBook details
- Title: Le sacrement de mariage
- Author : Abbé Jean-Claude Pompanon
- Release Date : January 22, 2015
- Genre: Christianity,Books,Religion & Spirituality,
- Pages : * pages
- Size : 4265 KB
Description
La thĂ©ologie du mariage a connu nombre d'alĂ©as dans l'Ăglise ancienne comme dans l'actualitĂ© la plus rĂ©cente. Il est urgent de revenir aux sources
de la rĂ©vĂ©lation, et avant tout Ă l'Ăcriture. FidĂšles Ă l'Ăvangile, les PĂšres de l'Ăglise, en Orient comme en Occident, n'ont pas admis qu'un homme puisse renvoyer sa femme et se remarier, mĂȘme dans le cas de porneia mentionnĂ© par saint Matthieu. Cette tolĂ©rance, apparue en Orient aprĂšs la pĂ©riode patristique, n'est fondĂ©e ni sur l'Ăcriture ni sur la tradition.
Au nom de la misĂ©ricorde, on aimerait pouvoir accueillir les couples qui se sont mariĂ©s civilement aprĂšs un divorce et leur proposer la RĂ©conciliation et l'Eucharistie. La difficultĂ© est que leur situation rend invalide le Sacrement du Pardon. En effet, le rite d'absolution crĂ©e une situation de « rĂ©conciliation avec l'Ăglise » qui est une condition nĂ©cessaire du Sacrement. Aussi longtemps qu'un couple est en situation de rupture ecclĂ©siale, le rite ne peut pas, Ă lui seul, ĂȘtre signe du pardon : le Sacrement ne peut pas exister.
Le mariage, le plus ancien des Sacrements, diffĂšre de tous les autres : le contrat, comme la situation d'Ă©poux qui en rĂ©sulte, sont des rĂ©alitĂ©s naturelles que ni l'Ăglise ni le Christ ne pouvaient modifier. Si le Sacrement
de mariage est strictement indissoluble, c'est parce que le mariage « naturel » est indissoluble, le BaptĂȘme des Ă©poux ne faisant qu'annuler l'exception pouvant exister lorsqu'un seul est baptisĂ©.
En ce qui concerne la morale sexuelle, Pie XII a remis en question le rigorisme des PĂšres de l'Ăglise, lĂ©gitimant le recours aux pĂ©riodes agĂ©nĂ©siques, mais excluant les contraceptifs « artificiels ». Paul VI s'en est tenu Ă cette position, mais les Ă©piscopats ayant Ă©mis des rĂ©serves, il est permis de s'interroger. On ne peut pas, en mĂȘme temps, lĂ©gitimer le choix des pĂ©riodes agĂ©nĂ©siques, et donc une relation oĂč ni la finalitĂ© de l'acte, ni la finalitĂ© des Ă©poux, ne sont procrĂ©atrices, et maintenir le principe stoĂŻcien selon lequel toute relation conjugale doit ĂȘtre procrĂ©atrice.
MĂȘme s'il existe un lien naturel entre sexualitĂ© et procrĂ©ation, le Nouveau Testament n'en parle pas.